lundi 8 octobre 2007, par Grapheus
Pokou
la Reine Baoulé surgit
Le fils renaît du Fleuve
et Tu avances Antilope royale
sous le rougeoiment des flamboyants
Ama
Nuit vivante à nouveau
Nuit qui jailllit
nue et lisse
nudité Femme
tu allumes le grand rire orgiaque
de la joie d’amour
Ô tornade de chair
ton Corps anime la nuit
de lueurs
Ama
tes Hanches balancées
aux cadences du tam-tam
ta Voix d’entrailles
parsemant d’étoiles
l’inextricable enchevêtrement des lianes.